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Équipe FTD (Formes, Théories et Discours)

Direction

  • GiseleSEGINGER

    Professeur à l’université Gustave Eiffel

    Champs-sur-Marne
  • RomainMENINI

    Maître de conférences en langue et littérature française
    Boursier de la Fondation Alexander-von-Humboldt (détachement, mars 2024 - août 2025).

    romain.menini@univ-eiffel.fr

    Champs-sur-Marne

Les membres

Membres associées

Axes de recherche

Cet axe a permis de fédérer des recherches sur les savoirs historiques, sur les savoirs biologiques et sur le rapport des femmes aux savoirs.

1. Savoirs du vivant

Responsables : Juliette Azoulai et Gisèle Séginger 

Nouvelle science qui se développe à partir du XIXe siècle, la biologie suscite aussitôt l’engouement des spécialistes d’autres disciplines (histoire, philosophie…). La littérature s’empare très vite utilisé des nouveaux savoirs, de manière plus ou moins fiable, les commente, les prolonge et y trouve des thèmes et des formes, participant ainsi à leur promotion en un fait culturel global. Un quadruple objectif oriente nos travaux : comprendre les canaux et les modalités de diffusion de ces savoirs auprès des écrivains ; analyser l’usage et la fonction des savoirs biologiques au sein des œuvres, les enjeux esthétiques, religieux, politiques ; étudier les coïncidences, ou les décalages temporels et conceptuels entre histoire des sciences et littérature ; mesurer l’impact de ces savoirs sur des questionnements connexes (le rapport animal/humanité par exemple).

Cette recherche s’est déclinée en plusieurs programmes financés, développés en partenariat avec la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris (dir. G. Séginger) et soutenus par le GIS des Maisons des Science de l’Homme, par l’Agence nationale de la recherche, le CNRS, la COMUE Paris-Est et l’UPEM.

VIVANLIT

Les échanges entre littérature et sciences de la vie de la fin du XVIIIe siècle à l’époque contemporaine (2013-2016).

Réseau inter-MSH et intersectoriel (associant littérature, histoire des sciences et biologie), qui a uni autour de son programme 7 MSH, 1 laboratoire d’histoire des sciences et 2 laboratoires de biologie (à Paris et Strasbourg). Réalisations : 4 colloques (Strasbourg, Besançon, Toulouse, Paris), une publication : Penser le vivant (2017). Voir http://www.fmsh.fr/fr/24309

Temps biologique, temps historique

Programme franco-allemand (2013-2014), associant l’UPEM, la FMSH et l’université de Tübingen (dir. G. Séginger et N. Bender). Réalisations : 2 colloques à Tübingen et Paris en mai et octobre 2014 ; publication d’un livre : Biological Time, Historical Time, Brills, Leyde/Boston, 2018. Voir http://tbth.hypotheses.org/

Biolographes

Création littéraire et savoirs biologiques au XIXe siècle

Responsables : Gisèle Séginger et Thomas Klinkert (université de Fribourg puis Zurich).

Programme franco-allemand, basé à la Fondation Maison des Sciences de Paris, soutenu par l’ANR et la DFG.

Réalisations : construction d’un corpus en ligne, publication de recherches sur le site du programme, une journée d’étude sur Haeckel (publiée en Allemagne dans la revue en ligne Lendemains et en France dans la revue en ligne Arts et Savoirs en 2018), un colloque final (à paraître aux Éditons de Gruyter), un livre collectif (Mythes et savoirs biologique dans la littérature du XIXe siècle, Hermann, janvier 2019).

Site Internet : http://biolog.hypotheses.org/

Site du corpus : http://biolographes.free.fr

Polonium

Les sciences du vivant : imaginaire et discours scientifique (2014-2015)

Responsables : G. Séginger et Miroslaw Loba (université Adam Mickiewicz de Poznan)

Ce programme porte sur l’écriture et l’imaginaire des sciences naturelles au XVIIIe et XIXe siècle.

Réalisations : ateliers, colloque, et un numéro de revue en ligne  https://pressto.amu.edu.pl/index.php/srp/issue/view/977

Site : https://imascience.hypotheses.org/ 

Animalhumanité

Expérimentation et fiction : l’animalité au cœur du vivant (2015-2017)

Responsable : Gisèle Séginger

Ce Projet Exploratoire Premier Soutien Interdisciplinaire (PEPS) a été soutenu par la COMUE Paris-Est et le CNRS. Il associait des biologistes, des littéraires et des informaticiens de plusieurs laboratoires : LISAA, LIGM (UMR d’informatique), le laboratoire de Génétique médicale comparée de l’Institut Mondor (Inserm/UPEC/EnvA/EFS), ainsi que le Musée Fragonard (musée de France) et la Bibliothèque de l’EnvA.

Site : http://anihumain.hypotheses.org/ 

Réalisations : un prototype d’application numérique pour le musée Fragonard, un colloque et une publication dans la collection numérique du LISAA « Savoirs en texte »

Métamorphoses : entre notion et fiction (2017-2018)

Responsable : G. Séginger.

Ce projet, centré sur les métamorphoses dans le domaine des sciences de la nature et de la vie, porte sur l’échange croisé entre fiction et science. Du XVIe au XIXe siècle, la métamorphose s’est souvent écrite à la croisée des disciplines. Dès la Renaissance, les sciences naturelles construisent avec les métamorphoses tantôt des modèles à opposer aux croyances chrétiennes, tantôt des notions propres à un domaine particulier (l’entomologie par exemple), voire des paradigmes qui définissent le cadre général de nouvelles manières de penser, par exemple à l’époque où se développent transformisme et évolutionnisme.

Réalisations : atelier, colloque et publication (à paraître dans la collection numérique du LISAA, « Savoirs en texte »).

Site : https://metamorphose.hypotheses.org/ 

Ces programmes ont donné lieu à des expérimentations numériques grâce à la collaboration avec des chercheurs informaticiens et spécialistes des humanités numériques de Paris 8 et de l’UPEM (laboratoire LIGM). Les outils expérimentés ont contribué à l’étude des rapports intertextuels, à la reconstruction des réseaux savants/écrivains, à l’analyse de la structure sémantique des textes. Des outils de textométrie ont permis l’analyse de gros corpus. Voir https://biolog.hypotheses.org/category/corpus-biolographes/visualisations/ 

Les recherches menées se poursuivront au cours du prochain quinquennal en s’ouvrant dans trois directions. 1) Les images (illustrations des œuvres, des textes de vulgarisation) pourront faire l’objet de travaux au cours du prochain quinquennal, l’illustration ayant joué un rôle important dans la diffusion des savoirs biologiques pendant tout le siècle. 2) Les programmes mentionnés ont déjà nécessité la lecture de textes scientifiques ou de textes de réception et de vulgarisation ; nos recherches s’orienteront plus résolument vers l’étude de l’écriture scientifique, en particulier au XIXe siècle, dans une période où le récit et les métaphores jouent souvent un rôle dans la formulation des hypothèses scientifiques (projet IUF, 2016-2021). 3) Le domaine de la biologie marine, dont nous avons mesuré l’importance, fera l’objet de travaux plus spécifiques, sous la responsabilité de Juliette Azoulai.

2. Écriture de l’histoire et du politique

Responsable : Gisèle Séginger

Avec ses programmes « Fiction et histoire » et « Écritures de l’histoire », l’équipe FTD contribue depuis plusieurs quinquennaux au développement de l’un des axes généraux du LISAA (étude des rapports entre art, littérature et histoire) et à la transversalité. Ces programmes ont été par ailleurs propices au développement de relations bilatérales avec des universités étrangères intéressées par une confrontation interculturelle des approches et traitements de l’histoire dans l’art et dans la littérature selon les pays, voire les époques. Plusieurs colloques (sur Musset en 2010, Nerval en 2014 et Flaubert en 2018) ont été accueillis par les Archives nationales.

3. Savoirs et identités

Responsable : Caroline Trotot 

Cet axe a pour objectif d’explorer l’implication de savoirs divers ou l’invention de nouveaux savoirs dans la construction des identités (subjectives, sociales, ethniques) telles qu’elles sont représentées dans la littérature, mises en scène dans l’art. Il s’agit d’étudier la fabrique des représentations identitaires, une dialectique entre les représentations et les savoirs antérieurs et l’invention de nouvelles figures dans lesquelles les individus tentent de se projeter, renouvelant les approches et les pratiques artistiques ainsi que les images du sujet. Cette recherche mobilise des savoirs naturalistes, anthropologiques, historiques, médicaux, psychanalytiques, esthétiques. Elle tient compte de la circulation des représentations entre la littérature et les arts (peinture, photographie, arts numériques), de l’invention de nouvelles formes d’expression (tableaux vivants, performances contemporaines), de l’intermédialité importante dans les arts actuels. Une attention particulière a été portée aux questions de genre. 

Savoirs, identités et représentations des femmes à l’époque moderne

Autoportraits, Autofictions et représentation des savoirs des femmes XVIe-XVIIIe siècles Responsables : Caroline Trotot, Anne Lafont (INHA), B. Mousli (USC).

Réalisations : ateliers, colloque à Los Angeles, publication d’un numéro de la revue en ligne Arts et Savoirs (dir. N. Meeker de USC et C. Trotot) en anglais et publication d’un livre aux Classiques Garnier (2018).

Visibilité et invisibilité des savoirs des femmes : les créations, les savoirs et leur circulation XVIe-XXIe siècles (2017-2018)

Responsable : Caroline Trotot

Il s’agit d’étudier les mécanismes qui rendent visibles ou occultent les savoirs des femmes à travers leurs créations littéraires et artistiques, afin de comprendre les contraintes qui pèsent sur la reconnaissance de leur rôle. Ce programme implique toutes les équipes du LISAA) et le LIGM (Laboratoire d’informatique Gaspard Monge). Il a permis de conclure des partenariats avec l’association AWARE et les Éditions des femmes. Il est articulé au Projet PEPS VisiAutrices (financement CNRS et FMSH 2018), porté par Philippe Gambette (LIGM), qui développe des interactions avec la plateforme « George le deuxième texte » : http://george2etexte.free.fr/ (portée par l’association du même nom). Ce programme implique des étudiants du Master Recherche (stagiaires dans VisiAutrices ; adaptations de textes de femmes du catalogue des Éditions des femmes). Nombreuses collaborations internationales (USA, Brésil, Suisse, Canada).

Dans le prochain quinquennal, ces travaux se poursuivront sur les contraintes subies par les femmes et les moyens qu’elles mettent en œuvre pour les dépasser dans la création et fabriquer leur identité auctoriale.

Réalisations : voir https://femmesavoir.hypotheses.org/

Responsables : Carmen Husti, Romain Menini et Gisèle Séginger
Cet axe permet à la fois de réfléchir sur l’édition scientifique, sur la pratique des éditeurs et les politiques éditoriales, sur les politiques patrimoniales. Il se développe grâce à l’existence d’un Master Édition Livre Papier et numérique et l’organisation de journées d’étude, grâce au développement sur place d’une revue en ligne et de plusieurs collections.

  • Collection « Formes et savoirs » (12 volumes publiés depuis 2007), Presses Universitaires de Strasbourg.
  • Arts et Savoirs, revue en ligne créée en 2011, hébergée par OpenEdition (Revues.org).
  • Collection numérique « Savoirs en texte », créée en 2018.

Responsable : V. Tahar

Cet axe nouveau permet à FTD d’évoluer vers des collaborations interdisciplinaires dans le cadre de l’I-SITE FUTURE sur la ville de demain. L’imaginaire passé et présent de la ville, qui influe sur les désirs et les projets urbains de demain, peut être appréhendé par le biais de la littérature. Les textes littéraires témoignent en effet de la manière dont les hommes et les femmes ont perçu l’espace urbain et ses évolutions au fil des époques, mais ils peuvent aussi dévoiler des fantasmes et des angoisses liés au développement urbain. Plusieurs pistes de recherche pourront être explorées dans le cadre de cet axe, parmi lesquelles : le texte littéraire comme vecteur de savoirs en urbanisme et en architecture, la ville comme espace littéraire, les formes littéraires de l’écriture des lieux et de la ville. Ces thèmes nous permettront d’interroger les interactions entre la littérature et les savoirs géographiques, architecturaux et urbanistiques, que le texte littéraire contribue à construire. Les littéraires pourront ainsi apporter à la réflexion collective de l’I-SITE FUTURE des connaissances liées aux aspects humains et culturels de la ville, tout aussi importants que les techniques et les innovations pour construire l’espace urbain de demain en tenant compte de son histoire.

Contacts

Nedjima Hassaoui

Responsable administrativenedjima.hassaoui@univ-eiffel.fr01 60 95 71 15