Quelles images pour représenter la ville de demain?
Cet événement s’inscrit dans le cycle de séminaires Parvis 2020-2021.
Renseignements et inscription pour les séminaires en ligne: Sami Cheikh Moussa (sami@onestpret.com)
La ville d’après la crise climatique ne se représentera plus comme aujourd’hui, car « demain » consiste dans une forme de renoncement aux idées traditionnelles sur la ville.
Pour les trois invités de l’InTRu (université de Tours), Raphaëlle Bertho, Laurent Gerbier et Alban Lécuyer, il s’agira de prendre la question initiale à rebrousse-poil : puisqu’on se demande à travers quelles images représenter la ville de demain, il faudrait explorer différentes pistes qui laissent penser que ce n’est en réalité plus la ville qu’il y aura à représenter demain, parce que « demain » consiste précisément dans un certain « renoncement » à la ville ou « dépassement » de la ville. Un tel dépassement se fait jour dans les mises en question théoriques du paradigme de la ville, aussi bien dans la projectualité propre de la commande publique que dans les réflexions théoriques des urbanistes ; mais on le rencontre aussi sous une forme plus radicale dans les réflexions des urbanistes autour de la catégore de l’urbicide, dont les travaux photographiques d’Alban Lécuyer tentent de construire les images paradoxales ; on peut enfin ajouter la prégnance du thème visuel de la ville détruite, mité, quittée, ou déterritorialisée, comme clef des fictions de l’effondrement.